Voyage rédempteur
Mes adieux sons sans ambages,
C'est froidement que je quitte mon entourage.
Il me reste, dans la tête, une dernière image,
Comme un ultime mirage...
J'aperçois ma mère sur la jetée,
à la main une bouteille brisée,
Au coin de son œil, une larme qui roule.
Avec mon départ, c'est son monde qui s'écroule.
C'est froidement que je quitte mon entourage.
Il me reste, dans la tête, une dernière image,
Comme un ultime mirage...
J'aperçois ma mère sur la jetée,
à la main une bouteille brisée,
Au coin de son œil, une larme qui roule.
Avec mon départ, c'est son monde qui s'écroule.
C'est par le vent dans mes cheveux,
Sur le bord du bastingage,
Par cette mer immense qui m'émeut,
Que débute mon voyage.
Je suis parti pour retrouver mon libre arbitre.
Dans cet océan céruléen,
Je veux enterrer mon passé de vaurien.
Oublier ma vie de stupre, de bélître,
Ne plus avoir souvenance du chantage, des menaces.
Je veux dessiner mon propre destin, faire volte-face !
Sur le bord du bastingage,
Par cette mer immense qui m'émeut,
Que débute mon voyage.
Je suis parti pour retrouver mon libre arbitre.
Dans cet océan céruléen,
Je veux enterrer mon passé de vaurien.
Oublier ma vie de stupre, de bélître,
Ne plus avoir souvenance du chantage, des menaces.
Je veux dessiner mon propre destin, faire volte-face !
Arrivé devant l'antre de Lucifer,
Aux croisement de toutes les mers,
Je brandis mon lourd fardeau de malfaiteur,
Et l'introduis dans les gouffres amers de son créateur !
Aux croisement de toutes les mers,
Je brandis mon lourd fardeau de malfaiteur,
Et l'introduis dans les gouffres amers de son créateur !
Mon bagage se noie, et dans son immersion,
Que je contemple la grandeur de ma rédemption.
A la surface de l'eau, l'ombre des ténèbres,
Se repaît des relents de mon âme funèbre.
Le roi des morts, lui-même,
Devants tout mes méfaits, reste blême.
Toutefois devant moi,
Dans le tumulte des vagues salvatrices,
Disparaît ma cargaison d'immondices.
Je reste coi.
Que je contemple la grandeur de ma rédemption.
A la surface de l'eau, l'ombre des ténèbres,
Se repaît des relents de mon âme funèbre.
Le roi des morts, lui-même,
Devants tout mes méfaits, reste blême.
Toutefois devant moi,
Dans le tumulte des vagues salvatrices,
Disparaît ma cargaison d'immondices.
Je reste coi.
De retour, au port, sur la bite d'amarrage,
De ma mère, je retrouve le visage.
Il n'y a pas de gène,
On oublie toutes les peines.
Dans les abysses, j'ai laissé mes malheurs,
Maintenant, sur ma vie, je pose un regard emplit de fraîcheur.
Je reviens d'un pèlerinage.
Voici les verts pâturages.
De ma mère, je retrouve le visage.
Il n'y a pas de gène,
On oublie toutes les peines.
Dans les abysses, j'ai laissé mes malheurs,
Maintenant, sur ma vie, je pose un regard emplit de fraîcheur.
Je reviens d'un pèlerinage.
Voici les verts pâturages.
Paris
Paris retire de son cœur l’épieu
que des envieux
lui avaient plantés
Espérant la tuer
Ils l'ont touchée
Mais non pas coulée
Vendredi 13, Paris
Journée silencieuse
Soirée hideuse
Paris se relève le front brulant
Sur sa joue une goutte de sang
Dans ses pensées les rues, les restaurants et le Bataclan
Et son visage limpide, blanc
Ne transcrit pas la peur de l'ennemi
Mais simplement l'envie de se relever
De prouver sa force de volonté
Dans son œil une lueur
Dans sa posture une impression de grandeur
Car par le monde entier
Les Français portent haut nos valeurs
Tout autant que notre fureur
Promettant, bientôt, de leur apporter
Et même en dehors de l'œil du cyclone, avec les Français,
Les autres pays se tournent vers les meurtriers
Car ils se ont attaqués au monde entier
Et ce même gigantesque cyclone est maintenant prêt à riposter
Kenya, Beyrouth, Syrie, Turquie
Ce prétendu état à pris bien plus de vies qu'ils n'aurait du
Et maintenant le moment est venu
De payer leur infamie !
que des envieux
lui avaient plantés
Espérant la tuer
Ils l'ont touchée
Mais non pas coulée
Vendredi 13, Paris
Journée silencieuse
Soirée hideuse
Paris se relève le front brulant
Sur sa joue une goutte de sang
Dans ses pensées les rues, les restaurants et le Bataclan
Et son visage limpide, blanc
Ne transcrit pas la peur de l'ennemi
Mais simplement l'envie de se relever
De prouver sa force de volonté
Dans son œil une lueur
Dans sa posture une impression de grandeur
Car par le monde entier
Les Français portent haut nos valeurs
Tout autant que notre fureur
Promettant, bientôt, de leur apporter
Et même en dehors de l'œil du cyclone, avec les Français,
Les autres pays se tournent vers les meurtriers
Car ils se ont attaqués au monde entier
Et ce même gigantesque cyclone est maintenant prêt à riposter
Kenya, Beyrouth, Syrie, Turquie
Ce prétendu état à pris bien plus de vies qu'ils n'aurait du
Et maintenant le moment est venu
De payer leur infamie !
La pauvre et le riche
La pauvre,
Elle ne vit pas la vie,
Elle ne regarde pas la vie,
Elle en savoure les derniers instants,
Elle observe passer le flots des gens.
Sans se presser,
Sans y penser,
Elle s'éloigne de l'or,
Elle fonce vers la mort,
C'est la pauvre.
Elle ne vit pas la vie,
Elle ne regarde pas la vie,
Elle en savoure les derniers instants,
Elle observe passer le flots des gens.
Sans se presser,
Sans y penser,
Elle s'éloigne de l'or,
Elle fonce vers la mort,
C'est la pauvre.
Le riche,
Il passe,
Il repasse,
Il dépense sans compter,
Il achète à manger.
Sans donner de pourboire,
Sans même la voir,
Il fonce vers l'or,
Il s'éloigne de la mort,
C'est le riche.
Il passe,
Il repasse,
Il dépense sans compter,
Il achète à manger.
Sans donner de pourboire,
Sans même la voir,
Il fonce vers l'or,
Il s'éloigne de la mort,
C'est le riche.
A eux deux,
Ils font les heureux,
Ils font les malheureux,
Ils ont chacun leurs vœux,
Mais ils restent silencieux,
Dans deux mondes lépreux,
Elle la pauvre
Et lui le riche !
Ils font les heureux,
Ils font les malheureux,
Ils ont chacun leurs vœux,
Mais ils restent silencieux,
Dans deux mondes lépreux,
Elle la pauvre
Et lui le riche !
L'enfant Roi
Petit mais futé
je suis un héros
Celui qui chasse les marauds
je suis un héros
Celui qui chasse les marauds
Royal et ailé
Je suis un ami
Celui qui aide les démunis
Je suis un ami
Celui qui aide les démunis
Sans abri mais masqué
Je mets de côté mon égo
Pour recréer l'eldorado
Je mets de côté mon égo
Pour recréer l'eldorado
Astral et enchanté
Je parcours la nuit
Simplement pour vos vies
Je parcours la nuit
Simplement pour vos vies
Mes ennemis médisent
plus que tout ils me méprisent
de mes pouvoir ils ont la hantise
et contre moi, sans cesse, ils complotent maintes traîtrises
plus que tout ils me méprisent
de mes pouvoir ils ont la hantise
et contre moi, sans cesse, ils complotent maintes traîtrises
Le peuple pourtant chante mes louanges
Et sur plusieurs couplets
Au rythme endiablé,
J'apparais comme un ange :
"Il peut être brutal
Ou paraître létal
Il peut être glacial
Ou paraître sépulcral
Mais nous, nous savons
que derrière sa carapace
le héros sans visage est bon
et tel un ange sans face
Il nous protège
de tous les pièges
Ses actions sont forces
Son regard fait loi
C'est sous l'écorce
que l'enfant est vraiment roi
Grand et petit à la fois
Il veille à toutes heures
Tel un esprit protecteur
Voici l'enfant roi"
Et sur plusieurs couplets
Au rythme endiablé,
J'apparais comme un ange :
"Il peut être brutal
Ou paraître létal
Il peut être glacial
Ou paraître sépulcral
Mais nous, nous savons
que derrière sa carapace
le héros sans visage est bon
et tel un ange sans face
Il nous protège
de tous les pièges
Ses actions sont forces
Son regard fait loi
C'est sous l'écorce
que l'enfant est vraiment roi
Grand et petit à la fois
Il veille à toutes heures
Tel un esprit protecteur
Voici l'enfant roi"
Année sans Hic
La douce brise amène l'hibernation,
jusqu'aux arbres hirsutes
dont les feuilles hideuses
annoncent l'automne hybride.
jusqu'aux arbres hirsutes
dont les feuilles hideuses
annoncent l'automne hybride.
Le paysage sans conteste hiémal,
Brillait de ses flocons hyalins,
Et c'est sans le moindre hiatus,
Que s'etend paisiblement l'hiver.
Brillait de ses flocons hyalins,
Et c'est sans le moindre hiatus,
Que s'etend paisiblement l'hiver.
Et voila que revient l'hirondelle,
Messagère delicate de l'hymne
D'un temps doux, quasi hypnotique :
Te voila, ô printemps, histrion !
Messagère delicate de l'hymne
D'un temps doux, quasi hypnotique :
Te voila, ô printemps, histrion !
Le soleil, astre hydrophobe,
Apporte avec lui l'excès et l'hybris,
Autant que la canicule hilare
L'été s'installe sans histoire.
Apporte avec lui l'excès et l'hybris,
Autant que la canicule hilare
L'été s'installe sans histoire.
L'écriture
En un simple battement,
La griffure du stylo
Sur la page, en un instant,
Je peux être grand et beau
En un simple battement,
La griffure du stylo
Sur la page, en un instant,
Je peux être grand et beau
Deux trois lignes qui prennent vie,
À travers les tourments, la folie
Peuvent éclairer la voie
Celle qui me conduira jusqu'à toi
À travers les tourments, la folie
Peuvent éclairer la voie
Celle qui me conduira jusqu'à toi
Quelques rimes sur le papier,
Des sonorités juxtaposés
Sans logique déterminée
Expliquent l'inexpliqué
D'un éclair, d'une fulgurance,
D'une vision ou d'une idée subite
L'amour endormi, rongé par les mites
Renaît de sa transe.
Des sonorités juxtaposés
Sans logique déterminée
Expliquent l'inexpliqué
D'un éclair, d'une fulgurance,
D'une vision ou d'une idée subite
L'amour endormi, rongé par les mites
Renaît de sa transe.
La poésie est une arme
Dont les mots, les vers sont les lames
Mais sans faire couler le sang et les larmes
Je parviens à effleurer le cœur des dames
D'un poème voire d'un quintile, j'envahis leurs âmes
Dont les mots, les vers sont les lames
Mais sans faire couler le sang et les larmes
Je parviens à effleurer le cœur des dames
D'un poème voire d'un quintile, j'envahis leurs âmes
Lecture
Qui n'a jamais ressenti la fébrile excitation,
En lisant les mots sur les pages blanches ?
Qui n'a jamais vu son âme trembler,
Au rythme de l'histoire qui progresse ?
Qui n'a jamais ressenti la fébrile excitation,
En lisant les mots sur les pages blanches ?
Qui n'a jamais vu son âme trembler,
Au rythme de l'histoire qui progresse ?
Qui n'a jamais senti son cœur chavirer,
Au baiser des deux protagonistes ?
Qui ne s'est jamais laisser envahir par la liesse,
Quand votre esprit s'engouffre dans la narration ?
Au baiser des deux protagonistes ?
Qui ne s'est jamais laisser envahir par la liesse,
Quand votre esprit s'engouffre dans la narration ?
Qui n'a jamais vécu la joie franche,
À la lecture des lignes illusionnistes ?
Et qui n'a jamais voulu vivre,les mêmes rebondissements
Que les héros subissent habituellement ?
Un plongeon au cœur du livre !
À la lecture des lignes illusionnistes ?
Et qui n'a jamais voulu vivre,les mêmes rebondissements
Que les héros subissent habituellement ?
Un plongeon au cœur du livre !