Amours Tumultueuses

L'amour est un drôle de jeu, mélangeant hasard, chance, stratégie et persévérance. Plusieurs parties sont nécessaire pour réussir !

Un jeu injuste
L'amour est un jeu injuste
un vaudeville cruel
que l'on trouve dans les ruelles
autant que dans les salles augustes

Élevées au rang suprême
d'émotions souveraines
Les amours certaines
peuvent laisser blême
Et pour celui qui ne sait jongler
Avec l'insoutenable légereté
de ce sentiment inégalé
la vie recèle de milles dangers
Et d'un simple petit raté
La vie bifurque violemment
Et nous emmène diligemment
Vers la condition d'esseulé
Sous une vague
Comme sous une vague,
Je suis submergé
Noyé
De l'eau tout autour
Je me noie
dans mon propre tsunami
Envie irrépressible de se conformer
Besoin intense d'être compris
De trouver sa place
Sans pourtant arrêter
De tracer son chemin
D'avancer sur sa voie
De suivre son parcours
Incompatibilité
Certaine ?
Temporaire ?
Solution ?
La réponse en soi
N'éclaire pas loin
La réponse en eux
N'éclaire rien
Plusieurs routes à ne pas confondre
Le temps pourra répondre
Si quand tout le reste s'effondre
Le temps, lui, pourra répondre
Connaître quelqu'un
Connaitre quelqu'un
c'est distinguer
avec dédain
ses faces cachées
celles-là recouvertes, enfouies,
au plus profond de lui.
Connaitre quelqu'un
c'est savoir l'aimer
comme un ami certain
juste pour ce qu'il est
Connaitre quelqu'un
c'est pouvoir reconnaitre
en lui, les maux éteints,
les joies et les humeurs à naitre
Enfin, connaitre quelqu'un
C'est l'aimer sans fin
c'est savoir apprécier pour lui
ses humeurs incongrues,
et pouvoir l'aider à sa guise
à conquérir ce qu'il vise
Tristesse
Mon âme est troublée,
Mon cœur est saccagé,
Mon corps est emplit de tristesse,
Et le bonheur et la joie qui y habitait,
sont partis,
Et lâchement, je me retrouve seul...
Personne ne peux arrêter mon chagrin,
Personne...
Pas même les copains,
Personne ne peux arrêter mon chagrin.

Volutes du passé
Dans la nuit rousse d'un soir d'été
Contemplant les élégants volutes de fumée
J'observe ce qu'était ma vie avant
Je plonge dans le passé, oublie le présent
La bruine qui perle et le brasero rougeoyant
Me servent d'amarres, je m'éloigne les yeux brillants
Je vogue sur les flots de mes souvenirs
Perdu dans l'océan qui brûle, faute d'avenir
Puis la corde se romps, à la merci des braises
Dans les tréfonds de ma nostalgie, je meurs à mon aise...

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